Article rédigé et publié par Kiné Actualité le 25 Janvier 2024.
Henri Salvador l’a chanté : “Le travail c’est la santé.“ Il était donc logique que les deux se trouvent rassemblés dans un même ministère, sous la houlette de Catherine Vautrin. Certains le déplorent, d’autres s’en réjouissent, à l’image de l’association Kiné France Prévention (KFP), qui y voit “un signal fort pour la santé au travail“ et espère que celle-ci “sera l’un des enjeux majeurs du mandat” de la ministre. “Dans un contexte d’allongement des carrières, il ne serait pas responsable d’occulter l’explosion manifeste des maladies professionnelles (dont plus de 90 % sont des TMS), des incapacités, des restrictions et des désinsertions socioprofessionnelles dans tous les domaines et secteurs d’activité professionnelle”, argumente l’association, qui se tient “disponible et mobilisée pour soutenir le nouveau gouvernement dans les défis qu’il aura à relever”. Elle défend notamment le rôle du kinésithérapeute en santé au travail, qui demeure pour l’instant absent du système.
À l'heure où ce journal a été envoyé à l'impression, on attendait toujours le nom du futur ministre délégué chargé de la santé. Ou plutôt la ministre déléguée, car on parle beaucoup d'Agnès Pannier-Runacher. Nous verrons si cette rumeur se confirme. Gabriel Attal a commencé par faire des annonces concernant l'hôpital. Pourquoi pas. Mais pourquoi rien sur les soins de ville, qui sont pourtant essentiels pour assurer tout ce qui ne relève pas de l'aigu ? L'un ne va pas sans l'autre !